1210 Saint-Josse-ten-Noode
1210 Saint-Josse-ten-Noode
1210 Saint-Josse-ten-Noode
Trois femmes* nous font visiter les lieux d’apprentissage de la docilité.
Elles disent : Voici comment j’ai appris à me tenir tranquille.
Et elles disent : Voici comment je me débats.
Bien Fermer Le Robinet Merci parle du corps pétri d’interdictions : les fais pas ci, fais pas ça, pas comme pas, ne touche pas, ne crie pas, ne cours pas, ne mange pas, arrête ça, donne, laisse, crache, à genoux, sans bouger, sans respirer, meurs, meurs, meurs.
Il parle du corps des femmes rendu inoffensif et utilisable pour d’autres, et hors d’usage pour elles-mêmes. Il parle de la transmission, de la mère à la fille*, de ce corps impraticable.
Mais ce n’est pas l’histoire d’une douleur. C’est l’histoire d’une BOMBE.
Furieusement drôle, le spectacle met en scène la vitalité irrépressible d’un corps. Résultat : un théâtre déluré, bruyant, indiscipliné, physique, rythmique, hyperactif, tarte-à-la-crème, sanglant, idiot, jubilatoire.
En bref, Bien Fermer Le Robinet Merci est une fête puissante, un appel au tumulte, une ode au déchaînement et à la joie.* par « femmes » ou « filles », nous entendons les personnes que les structures de pouvoir dominantes cherchent à définir comme femmes ou filles.
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Théâtre physique / Rythmique / Bordélique / Électrique
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INTERPRÉTATION Célestine Brassine, Marion De Keyser, Blanche Delhausse, Lila Leloup / SON Selma Raphard-Ayadi / LUMIÈRE Adèle Evans / MISE EN SCÈNE Laura Moreno / COSTUMES Liv Sellam / PRODUCTION DÉLÉGUÉE Théâtre de la Vie / CO-PRODUCTION Théâtre de la Vie
Avec le soutien du projet Vaisseau Mère, du festival Nouvelle Senne
REMERCIEMENTS Alison Boutsen, Le collectif 1984, Le Centre des Arts Scéniques